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Le réel potentiel des objets 3D

Lors du salon Viva Technology 2022, Henry Elophe, fondateur & CEO de Museo 3D, passionné par la digitalisation des objets en 3D, revient sur leur potentiel. Les techniques d’impression utilisées par Museo 3D sont en grande partie la photogrammétrie et le scanner 3D. Deux technologies permettant d’imprimer des objets en trois dimensions. Son savoir-faire lui a notamment permis de digitaliser 75 véhicules pour le musée virtuel de Renault et de collaborer avec la marque Loewe.

Quels sont les pré-requis pour investir dans les objets 3D ?

Plusieurs conditions sont à remplir pour bien digitaliser un objet en 3D. La première est la contextualisation. Ce n’est pas forcément la technique qui compte, mais plutôt, créer une expérience immersive grâce au contexte derrière l’objet. La seconde porte sur la création d’un moment interactif. En effet, l’interactivité génère des actions, des clics et des achats. On observe ainsi des taux de conversion 2,5 fois supérieurs sur des sites internet proposant des objets interactifs. Une autre dimension est l’accessibilité, il faut être capable de s’adapter à tout public. Chaque personne disposant d’un téléphone, et pas forcément d’un ordinateur de gaming, doit pouvoir accéder à l’objet 3D. Ce qui permettra de toucher le plus de personnes possibles. Enfin, le story telling est un volet très important dans la digitalisation des objets. L’histoire derrière la création est celle qui reste dans la mémoire des consommateurs.

Une exemple concret : les partenariats avec Loewe et Renault

Museo 3D a collaboré avec Loewe dans le cadre de son exposition virtuelle autour d’un concours d’art contemporain. La start-up a digitalisé une vingtaine d’objets d’art, composés de différents matériaux : bois, lattes, papier brillant… Une variété qui a demandé une expertise précise et rigoureuse pour transposer les objets en 3D. Museo 3D a aussi contribué à l’ouverture du musée virtuel de Renault, permettant à tous de redécouvrir les anciens modèles, mythiques, du constructeur. Le challenge ici était de digitaliser 75 véhicules visibles à la fois sur un portable et en ligne, tout en respectant l’image de marque.

Le futur du virtuel

La réussite du virtuel, pour Henry Elophe, tient dans son accessibilité au plus grand nombre. Ainsi, la volonté de Meta de commercialiser des casques VR à prix concurrentiel et facilement disponibles va dans ce sens. En effet, il est possible d’accéder à la réalité augmentée avec un téléphone portable. Mais pour la réalité virtuelle, il faut un casque. Et l’idée de créer des environnements pour partager cette 3D, dans le Métavers, va permettre le développement de tout ce qui l’entoure. Surtout que pour Henry Elophe, la 3D permet de s’adapter à tous les besoins. Par exemple, si un musée a brûlé, son jumeau numérique et la 3D vont permettre de le recréer et de le digitaliser.